Il a cessé depuis un moment de croire à l’impossible.
Elles ne reviendraient pas. Nawel avait enterré leur brève histoire dans un lointain recoin du monde que personne ne viendrait plus explorer.
C’est pourtant lorsqu’il s’apprête à tirer un trait définitif sur leur passé commun que celui-ci refait surface de la façon la plus inattendue qui soit.
Mais en cinq ans, il s’est passé bien des choses et certaines d’entre elles ne présagent pas le meilleur…
📜 Mon avis
Tout d’abord, je tenais à remercier Marjorie Levasseur et mon partenaire « la voie de Calliopé » pour ce Service Presse.
C’est avec plaisir que je retrouve la plume de Marjorie Levasseur, que j’avais découverte avec le premier volet (Quoi qu’il nous en coûte de la série Envers et contre tout). L’écriture est toujours fluide et claire, les personnages au caractère soigné et détaillé. On replonge très vite dans leur aventure, le rythme est soutenu, on va de révélation en rebondissement. Et clairement, une fois commencé difficile de s’arrêter (même pour dormir), il y a toujours une nouvelle information à découvrir, à vivre. Les pages se sont enchaînées trop vite, et j’en ai même étais surprise quand j’en suis arrivée à la fin.
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Nous avions fini le tome 1 avec les sœurs Ramdani qui s’exilaient au Canada, auprès de la famille Beauchemin, afin de fuir leur famille et un mariage arrangé.
Depuis cela fait 5 ans que Nawel et Lamia ont quitté la France. Peu de temps après leurs départs, Romuald s’est installé avec Juliette. Grégoire restant seul, c’est noyé dans le travail et de longues promenades à vélo.
Au début de leur séparation, il recevait régulièrement des nouvelles des filles, via des courriers. Puis le temps passant, elles se sont faites plus rares, jusqu’à disparaître depuis 1 an. Après quelques recherches, Grégoire se rendit à l’évidence qu’il devait tourner la page. Pour cela, il trouve un successeur pour le cabinet de son père, et part s’installer à Dijon avec un ancien copain de la FAC. Il devait reprendre sa vie de zéro.
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Certes leur histoire avait été brève, mais ils avaient alors, tous les deux, conscience d’avoir vécu un moment de grâce, d’avoir touché du doigt un bonheur réel, quoique fragile. Ils avaient choisi de s’aimer, quoi qu’il leur en coûterait, mais l’éloignement avait finalement du finir par avoir raison des sentiments de Nawel, Grégoire ne voyait pas d’autre explication possible.
Le silence dans la maison des Hauteville-lès-Dijon devenait de plus en plus pesant pour lui, en plus des souvenirs des jours heureux en famille, mais aussi ceux avec Nawel. Pour faire table rase du passé, il l’a mis en vente.
Pendant ce temps, les filles font leur retour en France. Elles ont la déconvenue de constater que le cabinet médical à changer de docteur, et c’est la boule au ventre qu’elles se rendent à la maison, en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Nawel doit lui expliquer la raison de son silence. Passer le choc de trouver la maison en vente, elle remarque la présence de Grégoire devant celle-ci.
Faut-il encore qu’elle trouve le courage de l’aborder …
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Puis nous faisons connaissance avec Christopher, le fils du docteur Gabriel Beauchemin. Tout comme son père, il avait quitté le Canada pour la France. Ayant suivi une formation de menuisier, il poursuivait son parcours en s’engageant avec les compagnons du Devoir et obtenir un diplôme qui lui permettrait de faire son « tour de France ». En attendant, il logeait chez son demi-frère Frédélian.
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L’accueil de Nawel par Grégoire sera si froid, qu’elle se demandait s’il n’était pas trop tard. Finalement, il se ressaisira, cela avait toujours était quelqu’un de patient et compréhensif. Mais pour le coup, Nawel avait besoin du soutien de sa sœur, resté dans la voiture, avant d’aller plus loin dans ses révélations.
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Parallèlement à ces évènements, Christopher se confie à sa belle-sœur Clémence, sur la présence des deux jeunes filles dans leur maison au Canada, avant l’apparition de Frédélian. Il éprouvait de l’attirance pour la cadette, avec qui il n’entretenait que des rapports fraternels. Il aurait souhaité un rapprochement, mais quand celles-ci quittèrent le domicile des Beauchemin, elles n’avaient plus donné de nouvelles.Clémence lui redonnera espoir en lui mentionnant la possibilité qu’elles soient elles aussi revenues en France, auprès de l’amoureux de l’aînée, qui par chance habitait à moins d’une heure de route.
En fait, Christopher était arrivé chez son aîné la veille, tandis que les filles débarquaient chez Grégoire. Le hasard … ou le destin ?
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Le moment des explications entre Nawel et Grégoire arrivera, mais la pilule risque d’être difficile à avaler. Avec du temps, il sait qu’il pourra lui pardonner, mais pas à oublier … Et encore, à ce moment-là, elle ne dévoilera pas tous ses secrets. Quand ceux-ci seront révélés à leur tour, ils risquent fort de donner naissance à une nouvelle tempête.
Dans ces conditions peut-elle espérer retrouver sa place auprès de lui ?
D’autre part, nous aurons aussi des nouvelles de la famille Khellaf partie en Algérie, et savoir se qu’a pu devenir ce pauvre Fateh.
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Dans cette partie, nous serons en présence de différentes scènes d’action, Nawel/Grégoire, Lamia/Christopher …qui aborderont des problèmes et des thèmes différents (l’amour, l’amitié, les liens familiaux, la résilience …), mais avec toujours beaucoup de sensibilité. Toutes ses scènes donnent du rythme, d’autant plus qu’elles vont se croiser, et finir par fusionner. J’ai beaucoup apprécié cette construction de l’histoire.
J’ai passé un très bon moment de lecture, et j’ai encore plus apprécié ce volume que le précédent.