Quand Svetlana rencontre Sweyn Eiriksson la première fois, elle le déteste pour tout ce qu’il incarne, l’arrogance, l’impudence, l’insolence et surtout, surtout, la dangerosité de sa race – celle des Hommes du Nord.
Elle est bien loin de se douter qu’à peine un an plus tard, sur les rives sud de la mer Caspienne, en plein territoire musulman, il sera le seul à pouvoir l’arracher à ce funeste destin qui semble être devenu le sien, surmonter tous les obstacles qui se dressent désormais entre elle et les siens… et lui rendre sa liberté.
Car, à présent, ce sont des milliers de kilomètres qui la séparent de son peuple. Et, au milieu… des montagnes hostiles et arides, des steppes peuplées de tribus sauvages, des forêts sombres semées de dangers… et les eaux tumultueuses du Dniepr.
Passera-t-elle outre son aversion spontanée pour l’orgueilleux Scandinave… et aura-t-elle raison de lui faire confiance ?
Ce roman est le premier tome de la duologie Amours Slaves ; il peut être lu indépendamment du tome 2 (parution : 2021).
Mon avis
Tout d’abord, je tenais à remercier Aurélie Depraz pour ce Service Presse.
Avec la duologie « Amours Slaves », Aurélie Depraz nous propose une nouvelle histoire au temps des Vikings, au Xe siècle. Mais le voyage qu’elle nous propose est différent de celui que l’on retrouve en général. Ici, vous allez embarquer à bord de leur navire marchand (les knörrs) et sillonner les fleuves, des pays slaves jusqu’au Moyen-Orient, en passant par les contrées de la Rus’ de Kiev. Comme pour chacun de ses livres, on sent tout le travail de recherche qu’elle a effectué. Et c’est toujours un plaisir d’enrichir ses connaissances historiques au travers d’une romance. On s’attache rapidement à nos protagonistes, malgré leur caractère, ainsi qu’à d’autres personnages. Grâce à eux, de belles joutes verbales, du danger, et même un petit plongeon dans les contes des mille et une nuits.
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La quatrième de couverture est un bon résumé de l’histoire, je ne vais donc pas en rajouter beaucoup plus.
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Dans un premier temps, nous faisons connaissance de Svetlana et Sweyn alors que ce dernier s’était arrêté au village où résidait la jeune fille et dont le grand-père était le chef. Comme chaque printemps, un représentant du peuple viking (ici les Svear) venait réclamer son dû : peaux, fourrures, esclaves… Ce qui avait le don d’irriter Svetlana.
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Elle affichait clairement et avec courage ses sentiments à leur égard, ce qui amusait beaucoup Sweyn. Il allait prendre un malin plaisir à se jouer d’elle et la pousser à bout.
Aucun d’eux ne pensait alors que leurs routes allaient à nouveau se croiser lors de l’un des voyages marchands du Viking.
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Du matin au soir, il prenait un malin plaisir à lui mettre les nerfs en pelote. Il aimait la provoquer et s’amusait de ses réactions. Il faisait tout pour l’irriter et jouait de ses atouts sans le moindre scrupule. Il était tout bonnement insupportable. Et pourtant…
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Personnages :
Svetlana Alekseïvna Kovaleskaïa vivait avec son grand-père depuis la disparition de ses parents. Elle avait un caractère rebelle. Elle était farouche, sauvage et impétueuse. Même dans les situations les plus difficiles, elle conservait intacte sa verve. Toutefois même si Sweyn l’horripilait et qu’elle ne supportait pas son humour, elle devait bien admettre qu’à ses côtés, elle se sentait protégée. Et malgré sa façon de la repousser dans ses retranchements à chaque conversation, elle avait de plus en plus de mal à lui résister.
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Sweyn Eiriksson était grand et puissamment bâti comme nombre de ses compatriotes. Il avait cependant les yeux d’un bleu si lumineux qu’ils en étaient hypnotiques. C’était un des fils du roi du Svealand. Il se dégageait de sa personne une impression de force et d’énergie. Il état arrogant, fougueux, avide de vivre, sûr de lui, mais se montrait un implacable négociateur. Sous ses airs désinvoltes, c’était un homme déterminé, avisé et un chef hors pair. Il appréciait les femmes qui lui résistaient et avec Svetlana, il allait être servi. Toutefois, il ne recherchait pas l’amour, c’était une expérience qu’il ne souhaitait pas connaître. D’autant qu’il avait le sentiment que l’amour rendait les hommes bêtes et leur faisait perdre la raison.
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Ali Al-Mansîr était un vieux savant débonnaire. En son temps, il avait été un célèbre médecin. Il se délectait des joutes verbales entre Sweyn et Svetlana. Cette dernière se sentait bien en sa compagnie, il lui rappelait son grand-père.
Il émanait de lui quelque chose de profondément apaisant, une sorte de
bienveillance, de sagesse, d’intime compréhension.
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Sacha était originaire du même village que Svetlana. Même s’il n’avait qu’une dizaine d’années, il allait tout entreprendre afin d’arriver à ses objectifs et ne manquera pas de courage. Il trouvera en Sweyn l’aide et le soutien dont il aura besoin pour y parvenir.
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Une nouvelle histoire signée Aurélie Depraz qui m’aura conquise. Il ne manque pas grand-chose pour en faire un coup de cœur. Peut-être un peu de trop de descriptions, sur certains passages, à mon goût. J’aime les récits avec des Vikings, mais j’ai encore plus apprécié de découvrir ce pan de l’histoire où l’on découvre leurs voyages marchands. C’est le premier livre que je lis avec ce sujet. Encore une fois, on ne peut que féliciter l’auteure pour le formidable travail de recherche qu’elle a effectué. J’ai encore appris beaucoup de choses, tout en prenant du plaisir. L’alternance entre les passages descriptifs, l’aventure et la romance est appréciable. L’histoire est bien construite et servie par une plume fluide et agréable. Même si c’est une duologie, chaque tome peut se lire indépendamment. « Les Routes de l’Est » nous prépare déjà pour le tome 2 qui devrait sortir vers l’automne 2021. J’ai hâte de découvrir la suite qui sera plus centrée sur Sacha, mais qui j’espère, nous permettra d’avoir des nouvelles de Svetlana et Sweyn. Toutefois, pour patienter jusque-là, vous pourrez toujours découvrir sa prochaine sortie prévue pour le printemps.