Alexander – tome 1 de Aurélie Depraz
Parution : 5 mars 2020
Nb pages : 264
Quatrième de couverture
Londres, 1819
Le comte d’Ashford est perplexe. Ennuyé… et furieux. En mourant, le colonel Shaheedan l’a investi d’une mission… dont il se serait bien passé ! Bon sang, il a bien autre chose à faire que de jouer les dames marieuses !
En plus, il déteste les débutantes ; et avec elles, tout ce qui a trait, de près ou de loin, à l’idée même du mariage. Seigneur, pourquoi fallait-il donc que cela tombe sur lui ? Lui, jouisseur, séducteur, célibataire endurci, qui n’aime rien tant que cumuler les conquêtes et bambocher gaiement ?
D’autant que ni les femmes de sa famille, ni ses deux meilleurs amis, ni l’intéressée elle-même… ne semblent décidés à lui faciliter la tâche. Et que, s’il n’y prend garde, cette mission de confiance pourrait fort bien se retourner contre lui… venir saboter jusqu’aux fondements mêmes de son existence… et jusqu’à ses convictions les plus solides…
Alexander : quand sentiments, principes, idéaux et attirances entrent en conflit… au temps des unions de convenance.
Ce roman est le premier tome de la série Passions londoniennes ; il peut être lu indépendamment des autres tomes, chaque histoire se suffisant à elle-même (parution des trois tomes : 2020).
Mon avis
Tout d’abord, je tenais à remercier Aurélie Depraz pour ce Service Presse.
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D’un côté, nous avons donc Alexander, un jeune homme qui a décidé de profiter de la vie et de ses plaisirs. Lui et ses amis ont la réputation d’être des noceurs invétérés.
Il va devoir écourter son dernier voyage suite au décès du colonel Shaheedan qui l’avait désigné comme tuteur de sa fille. Mais il va vite se rendre compte que sa mission ne va pas se résumer à cette seule fonction…
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Mais pour l’heure, Jade voulait plus. Voir plus. Vivre plus. Vivre autre chose. On ne l’avait jamais conduite à plus de vingt miles du domaine, elle n’avait côtoyé qu’une dizaine des jeunes filles les plus respectables de la région, et elle étouffait de lire tant à propos du monde et de si peu en voir.
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Alexander était dépassé par le fait que l’on puisse mourir de chagrin pour une femme. Être l’homme d’une seule femme ou mourir pour elle, lui était tout bonnement inconcevable.
Comment pouvait-on aimer assez une femme — une seule ! — pour ne plus concevoir la vie sans elle, pour ne jamais s’en remettre […]
Saura-t-il réveiller l’homme d’honneur caché sous le débauché et se montrer digne et ne pas manquer à sa parole ? Cette mission sera-t-elle aussi ennuyeuse qu’il le craignait ?
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Personnages :
Colonel Shaheedan, marquis d’Exeter est un viel ami (50 ans) d’Alexander. Ils ont été compagnon d’armes et une figure paternelle qui avait beaucoup compté pour lui. C’était un homme secret, réservé et plutôt taciturne. Mais il s’était rapidement pris d’affection pour le jeune lord. Il était veuf depuis 8 ans et ne s’était jamais remis de la mort de sa femme.
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Jay Stenson n’avait pas son pareil pour flairer les bonnes affaires, en plus de se montrer persévérant, charismatique et déterminé. C’est grâce à cela qu’il avait fait fortune. Ses origines plus que roturières n’étaient un mystère pour personne. Cela faisait 2 ans qu’il avait rencontré Alexander et qu’avec James ils formaient un trio d’amis proches. Il menait une vie moins dissolue que ses amis, mais il n’en aimait pas moins les femmes.
James Eastlake n’était pas intéressé par les affaires et il vivait de la rente octroyée par son frère aîné, le duc de Somerset. Celle-ci, plus que généreuse, lui permettait amplement à financer un train de vie aussi oisif qu’onéreux. Depuis son retour de la guerre, il partageait son amour de l’art, du faste et de l’excès avec le futur George IV. C’était un chasseur de femmes et il excellait dans l’art de séduire d’un seul sourire.
Malgré sa nonchalance et son impertinence quasi proverbiales, et tous les efforts qu’il déployait pour prétendre le contraire, il n’avait pas été laissé indemne par la guerre, lui non plus.
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[…] elle ne risque pas de passer inaperçue. La beauté d’une courtisane, de l’esprit à revendre et la dot d’une princesse.
Clémentine est la sœur jumelle d’Alexander. Elle était une des seules femmes dont il supportait la présence en continu sous son toit. Elle se moquait du qu’en-dira-t-on comme d’une guigne et se montrait peu sociable.
[…] elle était discrète, silencieuse, mais pleine d’humour à l’occasion, légèrement caustique, intelligente et sans façon. Elle le comprenait mieux que quiconque et ne lui cherchait jamais querelle.
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On y retrouve des personnages attachants et hauts en couleur. Alors que cela n’est pas une époque qui m’attire aux premiers abords, j’ai été conquise par ce livre. J’ai hâte de découvrir les 2 prochains tomes qui seront dédiés à Jay et James.
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