Le conte des Sept Chants – tome 1 de Cécile Ama Courtois

Parution :

  22 février 2020  – ebook

  18 décembre 2019 – broché

Nb pages : 375

4ème de couverture

Édoran, un chevalier lycante, est envoyé en mission diplomatique chez les elfes avec une délégation de métamorphes. Il doit rapporter le Livre, parchemin sacré des peuples de Gahavia, à la Haute-Reine des elfes, lors de l’assemblée décennale des nations. Jeune, un brin idéaliste et pétri de certitudes, il va découvrir que le monde, et les gens qui l’habitent, ne sont pas ce à quoi il s’attendait. Des rencontres fascinantes, surprenantes, effrayantes, dangereuses ou dérangeantes vont émailler son voyage et ébranler ses croyances. À l’arrivée, il ne sera plus tout à fait la même personne qu’au départ, et heureusement ! Parce que c’est là que la véritable aventure va commencer…

Plongez avec Édoran, l’homme-loup, dans un monde peuplé de créatures mythiques et fantastiques, et redécouvrez-les… autrement.

Mon avis

Tout d’abord, je tenais à remercier Cécile Ama Courtois pour ce Service Presse.

Grâce à celui-ci, je découvre la plume de Cécile Ama Courtois qui a su me captiver. L’auteure nous propulse avec rapidité et efficacité dans son récit, avec des personnages au caractère soigné, détaillé auxquels on s’attache rapidement. L’écriture est fluide et claire. Elle est aussi addictive, une fois embarquée dans cette trilogie à rebondissement, pour laquelle il n’y a pas de temps mort, on a plus envie de la lâcher, et la fin arrive trop vite. Régulièrement, tel un extrait d’une étude universitaire, nous recevons des explications très intéressantes sur les différentes créatures rencontrées, telles que les lycantes, félides, centaures, sylphes, elfes… Elle va nous faire passer par tout un panel d’émotions, et je vous préviens tout de suite, elle ne sera pas tendre avec ses personnages 🤐.

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Dans un premier temps, l’auteure nous présente l’univers dans lequel nous allons être emmenés. Nous y découvrons Gahavia qui est la plus belle planète de l’Ambar Neldëa. Elle suscite l’envie et la convoitise d’autres peuples. C’est pourquoi elle a connu pendant des millénaires, le chaos et la guerre, une période nommée « l’Ère Noire ». Si l’Unique, le Créateur des Mondes, n’était pas intervenu, il y a près de mille ans, ces terribles affrontements auraient anéanti toute vie. Le Malin et ses partisans furent exilés vers « les Terres Noires » et certains moins nocifs, emprisonnés dans le marais maudit.

Depuis, une paix fragile s’était installée. Afin de garantir une alliance entre les différentes races, des représentants de chaque nation se rassemblaient une fois par décennie (l’Assemblée Décennale des Nations). Les conditions de paix étaient consignées dans le Livre qui sera gardé alternativement par un des peuples.

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Pour la suite, je ne vais pas en rajouter beaucoup plus, la quatrième de couverture étant déjà un bon résumé.

Edoran va donc être désigné pour représenter les lycantes, peuple à qui avait été confié le Livre lors de la dernière assemblée.

Cependant, il allait devoir faire face à des dangers auxquels il n’avait jamais été confronté, le voyage s’annonçait dangereux. Il allait éprouver ses convictions, arriverait-il à mettre ses vieux préjugés de côté ? Et contrairement à ce que la délégation pouvait penser, leur arrivée en Allorée n’allait pas les mettre à l’abri…

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Personnages :

Le prince Edoran est un lycante d’une vingtaine d’années. Un peuple où les hommes dominent les femmes, mais les respectent et les honorent. Le Conseil de Lycantie était présidé par un roi annuel qui était pour le moment Roelof, le père d’Edoran. Ce dernier est plutôt poli et courtois de nature, mais aussi arrogant comme peuvent l’être les jeunes mâles surent de leur force et de leur talent.

[…] chaque premier fils de seigneur incarnait un futur prince royal. Edoran était de ceux-là. Chevalier par sa formation, dauphin par filiation et champion du peulple par son talent au combat, il avait été élevé dans la tradition des guerriers lycantes.

Le prince s’était forgé un caractère fier, noble et courageux, cependant, Roelof avait également su en faire un héritier humble et respectueux, attentif et sincère. 

Boris est l’écuyer d’Edoran. Ce dernier est le fils d’Oswald, le chef de clan qui succéderait à Roelof. Il était devenu l’élève du prince trois auparavant, alors qu’il n’avait encore que 12 ans. Il admire son maître qu’il voit comme un dieu et le suivrait jusqu’en enfer.

Spartak est le cheval de guerre d’Edoran. Il a l’instinct du combat, et son cavalier sait qu’il peut lui faire confiance pour anticiper l’attaque de leurs ennemies et donc se concentrer sur le maniement de son épée. Spartak est un véritable héros pour ce dernier.

Elgard de Goma est le seigneur des félides et le chef de la délégation qui représentera Métamorphia en Edheldôr. Leur race est organisée en matriarcats très puissants. C’est un peuple fier et indépendant. Il sera un mentor pour Edoran.

Viane est une vipérine, une communauté exclusivement féminine qui capturaient les mâles afin de se reproduire, avant de les tuer. De ce fait, elle n’est pas habituée à la sympathie, à la sollicitude et la gentillesse. Ce voyage n’allait également pas être simple pour elle, mais bien long et douloureux, sans parler des rapports tendus qu’elle entretenait avec le prince.

Seppi est un lutin.

La petite créature était bien souvent une plaie. Il était gaffeur, voleur, râleur et moqueur, néanmoins il avait un don pour dédramatiser la pire des situations. 

Et bien d’autres que je vous laisse découvrir.

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Cécile Ama Courtois nous propose un très beau voyage, parsemé de danger, peuplé de créatures mythiques où l’amour (un peu 😋), l’amitié, la solidarité et l’entraide auront la part belle. J’ai littéralement dévoré les pages du Conte des Sept Chants, sans moment de relâche, juste des changements de tension et de rythme. Son écriture nous tient en haleine jusqu’au bout de ce tome, l’intrigue est très bien menée. Le seul regret, c’est celui de devoir s’armer de patience jusqu’à la sortie du tome 2 😱 😢 (prévu cet été). Amateur de fantasy, je vous recommande cette histoire.

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