Un marquis pour l’an 2000 de Sophie Capitelle
Parution : 04 juin 2018
Editions : Gloriana Editions
Nb pages : 300
Résumé
Charlotte, jeune généalogiste, se rend en Bretagne afin d’y rencontrer sa première cliente : une baronne un peu atypique qui lui confie la mission de retrouver la trace d’un de ses ancêtres disparu durant la révolution. Pour mener à bien cette délicate mission, Charlotte s’installe dans l’ancien château familial et décide de travailler, faute de moyen, au milieu des vestiges d’une rénovation abandonnée.
Là, une surprise de taille l’attend. Elle va se retrouver face à l’objet de ses recherches en chair et en os : le beau marquis Benjamin de Kervalec. Du moins c’est ainsi que se présente l’individu découvert endormi dans une pièce secrète et préservée du temps. Le jeune homme est-il vraiment celui qu’il prétend ou juste un imposteur ? C’est ce que va devoir découvrir Charlotte, en s’efforçant d’ignorer l’attirance qu’exerce sur elle ce séducteur du siècle des Lumières.
Mon avis
Tout d’abord, je tenais à remercier Sophie Capitelle et mon partenaire « la voie de Calliopé » pour ce Service Presse.
Avec « Un marquis pour l’an 2000 », je découvre la plume de Sophie Capitelle. La lecture de cette romance, mélange d’historique et de contemporain, est très agréable. Comme l’auteure nous le mentionnera, à travers Charlotte, nous nous retrouvons un peu devant une revisite de la Belle au bois dormant, mais avec des rôles inversés et une autre époque. L’écriture est fluide, claire et l’on est vite embarqué dans l’histoire. Un agréable moment de lecture, avec une intrigue qui nous tient en haleine et une romance qui ne prend pas toute la place.
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Charlotte est une jeune généalogiste. Elle a été mandatée par la Baronne Marie-Louise de Saint-Méléan afin de savoir ce qu’il était advenu du Marquis Benjamin de Kervalec, disparu en 1793. Car sa mère était une descendante directe de cette branche. Elle avait espoir de lui retrouver des descendants, peut-être même en Amérique.
Alors que la jeune femme est dans le vieux château, en train d’étudier de vieilles correspondances, une porte qui était parfaitement dissimulée dans la cloison s’ouvre …
Elle y découvre un homme endormi. Après son réveil, celui-ci prétend être le Marquis de Kervalec. Il a tout de l’apparence du gentilhomme, ainsi que les manières et le langage. Mais Charlotte ne peut y croire.
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Après être retournée auprès de Marie-Louise afin d’éclaircir cette affaire et savoir si l’on ne se moquait pas d’elle, elle retournera auprès de cet étrange personnage qu’elle avait abandonné la veille sous la pluie.
Pendant qu’ils se rendront ensemble auprès de la Baronne, Benjamin essayera de la convaincre de son identité. À savoir qu’il était bien le Marquis de Kervalec, et qu’à la suite d’une sombre histoire il a été pris dans un sommeil léthargique de 206 ans.
Il soupira et réfléchit en se grattant la tête. Il avait l’air d’un petit garçon égaré dans les bois. Je sentis la pitié m’envahir. J’aurais bien aimé croire à son histoire, ç’aurait été énorme de rencontrer quelqu’un venu du passé. Je pensais de nouveau à un film comique, Hibernatus. Mais j’avais passé l’âge de me raconter des sornettes. La meilleure explication était la folie. Il était schizophrène ou quelque chose de ce genre.
Durant le trajet, elle avait espoir que leurs conversations le trahiraient, et qu’il finirait par parler de façon plus moderne, quelque chose qui prouve qu’il était bien de ce siècle. Il ne pouvait pas continuer à jouer la comédie sans finir par craquer. Ou bien ?
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Dans un premier temps, elle le présentera à la Baronne comme un collègue d’Amérique, le temps d’y voir plus clair. Puis elle finira par lui relater les faits comme ils se sont réellement présentés.
Le temps passe et les investigations de Charlotte n’avancent pas. Mais cela ne semble pas gêner Marie-Louise qui était heureuse d’avoir du monde au domaine.
Cette dernière avait vraiment envie de le croire, son instinct l’y poussait. Pour Charlotte c’était plus compliqué surtout lorsqu’elle réfléchissait en cartésienne. Pourtant elle avait envie d’y croire, de vivre cette extraordinaire histoire, de lui servir de guide …
Benjamin était une énigme pour la jeune femme, mais elle l’appréciait chaque jour un peu plus.
L’apparition d’un nouveau personnage va chambouler la petite vie au domaine. Tout pourrait basculer pour le Marquis, et mettre sa relation naissante avec Charlotte en péril.
Ses recherches vont finalement porter leur fruit, mais ne sera-t-il pas trop tard ?
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Les personnages :
Charlotte Vigneau a 32 ans et est la maman de Faustine 12 ans. Sa fille est toute sa vie. Elle est issue d’un milieu modeste aux opinions communistes.
La Baronne Marie-Louise de Saint-Méléant est une femme d’un certain âge très bien conservée, au look atypique.
Le Marquis Benjamin de Kervalec a 28 ans. C’était un libertin, un joueur et un impie. Mais aussi un aventurier qui dès son adolescence était parti découvrir l’Amérique.
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J’ai vraiment apprécié cette histoire, ce mélange des époques, les joutes verbales, le petit mystère persistant autour du Marquis. Même si la fin de la romance est prévisible, la fin de l’histoire l’est moins. L’auteure a su nous maintenir sous tension jusqu’à la dernière page. Bonne lecture à vous.
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