My loving (He)art de Théo Lemattre

My loving (He)art de Théo Lemattre

3 décembre 2020 0 Par rachel

Parution : 4 décembre 2020

Nb pages : 285

4ème de couverture

À New-York, tout peut arriver !

Ras le bol ! Dans la vie, il faut se lâcher, quitte à parfois commettre les pires folies !

Lucie Sanders s’enfuit de chez elle, à Paris, pour New-York, après un mariage bidon pour satisfaire ses parents.

Déterminée à devenir artiste par la seule force de son crayon, la jeune femme se rend rapidement compte que la vie est un peu plus compliquée que ce qu’elle avait imaginé…

En compagnie de son meilleur ami, Anton, elle enchaîne littéralement les catastrophes !

Lucie a plus d’un tour dans son sac et le beau Édouard, qui dirige une galerie à New-York, ne s’attend pas à ce qu’armée uniquement de sa folie et de sa témérité, la jeune femme ne devienne un peu plus qu’un épine dans le pied de sa famille. Et peut-être aussi un peu plus qu’une meilleure ennemie…

Juste un tout petit peu plus…

Ils se détestent viscéralement, mais pourront-ils se résister ?

My Loving (he)art est une comédie romantique moderne, teintée d’humour, qui prend place dans les coulisses du monde de l’art et de la production. Bienvenue dans le showbiz pour une romance déjantée et pleine de couleurs !

Mon avis

Avant tout, je tenais à remercier Théo Lemattre pour ce service presse et de m’avoir permis de découvrir en avant-première cette histoire.

 

My loving (He)art est la nouvelle romance de Théo. Sa plume fluide et claire permet d’entrer facilement et rapidement dans le vif du sujet. Si celle-ci se veut décalée et pleine d’humour, il nous passe tout de même de jolis messages, comme il sait si bien le faire. Match Love était sa première histoire où il nous avait proposé quelques scènes épicées et bien ici, il nous a remis ça, à croire qu’il y prend goût 😜. Et tout comme dans ce dernier, nous y trouvons une héroïne qui n’a pas toujours les pieds sur terre, énervante par certains moments, une femme libérée, bref un personnage haut en couleur. Une histoire qui nous fera voyager entre Paris et New York.

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Dès les premières pages, nous avons un aperçu de ce qu’est la vie de Lucie, le supplice que lui font vivre ses parents, enfin surtout sa mère 😉 . Nous découvrons la place qu’occupe Anton pour Lucie, combien il lui est essentiel, elle qui n’a jamais essayé de se débrouiller seule.

Une rencontre « explosive » pourrait bien changer sa vie. Va-t-elle enfin prendre la tournure qu’elle espérait depuis si longtemps ? Toutefois, il n’y a qu’une seule personne à qui cela semble déplaire, Anton…

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Personnages :

Lucie Sanders, 21 ans, n’a qu’un rêve depuis longtemps, se construire une nouvelle vie dans les métiers de l’art. Avec Anton, elle entretient une étrange relation, c’est son meilleur ami, mais aussi son conseiller, un frère, sa coiffeuse… Malgré son âge, c’est la personne qui s’est toujours occupée d’elle. Elle ne lui cache rien et ne lui ment jamais. Elle a toute confiance en lui.

Son voyage va la métamorphoser. Elle va devoir assumer les conséquences de ses actes, devenir indépendante. Mais réussira-t-elle à conquérir le monde avec ses œuvres ? Son ambition et son égoïsme risquent-ils de lui faire perdre l’essentiel ? À trop s’approcher du soleil, on risque de se brûler les ailes…

Comme à chaque fois que je suis stressée, j’attrape une cigarette et la fume en cachette — comme si ma mère allait m’attraper au coin de la rue, sur un autre continent. J’ai tellement peur d’elle et de ses menaces que je suis devenue véritablement paranoïaque. J’ai l’impression qu’à chaque instant, une claque aussi puissante que le poing de Shwarzy sous extasy peut me tomber dessus et me décoller la mâchoire.

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Elizabeth Sanders est la mère de Lucie et Joseph. C’est une femme froide qui se prend pour une aristocrate parisienne et qui a pris le contrôle de la vie des membres de son foyer. Elle a toujours favorisé son fils, alors qu’elle met de côté sa fille.

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Joseph Sanders a tout pour ravir ses parents et en faire le chouchou. Il fait de bonnes études, il a du prestige et l’élégance du vrai aristocrate. Avec sa cadette, ils ont une relation souvent conflictuelle. Il semble résister à la pression de ses parents tout en se comportant comme le jeune premier de la famille.

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Anton (dit le graouh), 21 ans, est le « domestique » des Sanders. Il a eu cette place grâce à Lucie. Ils se connaissent depuis l’école. C’est un beau latino au physique de rêve, un débrouillard qui n’a pu compter que sur lui-même pour survivre. Il a toujours était là pour veiller sur son amie, peut-être même un peu trop présent. Il semble être le garçon parfait, sauf quand il boit 😛, alors là, il se transforme en une sorte de connard plein de fierté. En ce qui concerne les relations amoureuses, il se montre vieux jeu. Il ne peut envisager des rencontres juste pour assouvir de bas instincts primaires.

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Le Capitaine Étienne Mestat parle avec aplomb et est d’un calme absolu en toutes circonstances. C’est un jeune homme étrange, assez taiseux qui ne parle jamais pour ne rien dire. Il a rarement un mot plus haut que l’autre. Il aspire à une vie au calme dans un coin tranquille. Il a vu assez de morts pour avoir envie de profiter de la vie.

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Édouard Trapiocat est le fils aîné d’une célèbre famille. Dans le monde de l’art new-yorkais, c’est un véritable magnat, un drôle de personnage qui n’est pas aussi conventionnel qu’il veut le laisser entendre. Il est énigmatique, assez glacial et cynique sur les bords. Il se montre taiseux lorsqu’il s’agit de ses sentiments. Il n’apprécie pas qu’on se dresse contre lui. Et même s’il reste poli et courtois, il n’hésite pas à montrer les crocs quand ses affaires sont menacées.

Passer du temps avec cet homme, c’est se rendre compte qu’il est passablement aigri à bien des égards. C’est comme s’il était résigné par sa propre vie et que le sarcasme était sa dernière arme. Édouard a une carapace et sans doute un cœur de pierre, mais je crois que dans d’autres circonstances, on aurait pu devenir amis.

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Un nouveau livre de Théo Lemattre qui m’a conquis. J’ai beaucoup aimé cette histoire, pour laquelle il ne faut pas forcément chercher le réalisme dans toutes les situations évoquées ou dans la personnalité de certains protagonistes. Mais cela ne sera pas un coup de cœur pour ma part, car il y a un petit passage dans ma lecture qui m’a moins séduite. Mais j’ai adoré la scène de l’aéroport, et le virage que va prendre le récit à un moment de notre lecture. Et comme je l’ai déjà mentionné plus haut, j’apprécie les petites réflexions et messages distillés au cours de notre lecture. L’auteur nous fera passer par tout un panel de sentiments. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un très bon moment de lecture.

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