Des plaines anglaises au royaume de France, découvrez le cinquième et dernier tome d’une saga historique envoûtante où les passions rivalisent avec les mystères, les tragédies et les vengeances.
Pour la toute dernière fois, les descendants Kane et Percival vous emmèneront dans un voyage inoubliable à leurs côtés. Au cœur de cette époque médiévale cruelle et sanguinaire, l’amour trouvera-t-il enfin son chemin ?
Mon avis
Tout d’abord, je remercie JC Staignier pour ce Service Presse et sa confiance renouvelée.
Comme tous les mordus de sa saga historique, j’avais hâte de découvrir ce tome qui la clôture. Cet opus est à la hauteur des autres et est encore une fois un coup de cœur 💖 pour moi. J’ai pris un grand plaisir à retrouver les familles Percival et Kane, que cela soit les nouvelles générations où les anciennes, mais toujours des femmes fortes et de caractères. À travers la lecture de « La malédiction de Castel Dark », nous allons encore voyager en France, mais aussi en Angleterre. Tout comme dans les précédents, JC Staignier ne sera pas tendre avec ses personnages, qu’ils soient issus de nobles lignées ou non. Mais en même temps, c’était une époque où la vie était dure. Préparez-vous, les tragédies ne vont pas encore épargner ces familles. On rentre facilement dans ce dernier tome, les actions et rebondissements nous captivent et maintiennent notre attention jusqu’à la dernière page. Aucune lassitude ou sentiment de répétition à déplorer😊.
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Afin de ne pas vous spoiler des éléments de cette suite et fin, je vais faire court et passer rapidement aux personnages.
Nous reprenons notre lecture avec un des personnages de la famille. Oserais-je dire des plus charmants 😬. Nous découvrirons toutes les facettes de sa personnalité.
Mais bien évidemment, on ne va pas s’intéresser qu’à ce personnage, il va y en avoir beaucoup d’autres. Cependant, celui-ci va tout de suite nous mettre sous tension et cela ne sera qu’un avant-goût de ce qui nous attend pour la suite de notre lecture. Cette grande famille allait encore devoir affronter de nouvelles épreuves…
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Quelques personnages :
Auriane d’Auchamps émerveillait par sa beauté toute personne qui la rencontrait. À ses 14 ans, elle avait jeté son dévolu sur Clayton Kane, mais ce dernier n’avait jamais cédé à ses charmes. Sa propre mère, Jane, ayant soutenu celui-ci, elle n’avait jamais pu lui pardonner cette trahison. Depuis, elle se délectait de semer le trouble en accaparant le bonheur des autres. Détruire la vie de ses pairs était devenu un des sens de sa vie. C’était une jeune femme cruelle et insensible. Cependant, il n’y avait que les enfants qu’elle prenait en pitié.
Auriane vouait à l’amour une adoration absolue, même si sa conception de ce sentiment dévoilait son caractère égoïste. Elle désirait susciter l’admiration, mais de son côté, elle ne ressentait aucune compassion envers les autres.
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Jane d’Auchamps (née Percival), 64 ans, avait toujours recherché la perfection, en tant qu’épouse ou mère. De ce fait, « elle culpabilisait, car elle était persuadée qu’aucun être ne naissait foncièrement méchant. » Elle se demandait ce qu’elle avait négligé dans l’éducation de sa fille. Au fur et à mesure du temps qui était passé, son amour pour elle s’était transformé en mépris. Restera-t-elle la complice silencieuse des méfaits d’Auriane ? Pourra-t-elle se détacher de cette perfection, prendre des décisions sans se soucier de l’avis de quiconque et atteindre à nouveau le bonheur ?
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Aelis Sadler (née Percival) avait été une petite fille intrépide et effrontée. Maintenant, c’était une femme mûre qui restait amusante et d’une extrême simplicité. Elle s’était battue pour différentes causes, telles que celles des femmes violentées, la condition des domestiques et des infortunés. Mais, même à son âge, elle n’avait pas oublié ses facéties enfantines. Au cours de sa vie, elle avait souvent été jugée comme une rebelle ou une provocatrice, à la suite de ses actes. Aura-t-elle l’occasion de lever le voile sur certains de ses secrets ? Son exemple éloignera-t-il d’autres filles de la famille du droit chemin ?
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Aldric Kane, 23 ans, sera fiancé à Hortence de Poncelet. Cependant, il ne semblait pas trouver dans cette relation autant d’amour qu’il pouvait en voir entre son père et Isolde.
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Arnaud de Percival, 15 ans, avait beaucoup de succès auprès des damoiselles de la noblesse, mais celles de son âge l’ennuyaient. Toutefois, il aimait avoir le rôle du chasseur et non le contraire. Autant dire que l’indifférence d’Hortense va égratigner son orgueil. Mais sa fierté pouvait aussi être son pire ennemi.Avec sa sœur jumelle, Ombeline, ils ne pouvaient être plus différents, mais ils étaient soudés et ne pouvaient vivre l’un sans l’autre. Alors que lui ne manquait pas d’assurance, elle, elle semblait vouloir se cacher dans un trou de souris. Mais elle pouvait toujours compter sur son frère pour la protéger.
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Viviane de Langley rêvait d’amour et de bonheur. Cependant, comme toutes les femmes de son époque, elle n’avait pas les clefs de son avenir en main et devait s’en remettre aux décisions de son frère. Et celui-ci ne semblait lui proposer qu’un mariage qui lui apporterait fortune et gloire.
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Catherine Sadleravait eu le cœur brisé par son premier amour. Depuis, elle ne croyait plus en l’amour et la solitude semblait lui convenir.
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Mme Bärlocheravait été engagée par Florimond afin de continuer l’apprentissage d’Aude pour la médecine. Avec son titre de baronne, elle ne se gênait pas pour mater les hommes de la noblesse. Par la suite, elle proposera ses services à la famille Kane, ce qui lui laissera encore l’occasion d’utiliser ses talents face à des hommes récalcitrants 🤐.
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Avec ce tome, JC Staignier met fin à une magnifique saga historique, et elle la finit même avec une petite touche d’humour avec les chapitres bonus. Un récit servi par une plume soignée et toujours aussi addictive qui va encore nous faire passer par un panel d’émotions. On ne peut qu’être touché par tout ce qui va arriver à ces personnages dont on s’est très vite attachés. En même temps, je n’en attendais pas moins pour une histoire se tenant au XVe siècle. Ne les jugez pas tous trop vite, certains pourraient vous surprendre… Pour ma part, Aelis restera mon personnage préféré. Une femme forte, une battante qui essayait de changer les conditions des femmes à une époque où les hommes n’appréciaient pas qu’elles mettent leur intelligence en valeur, où ses derniers les dominaient et décidaient de leur avenir. Une société où les femmes étaient brimées, mais où les hommes n’étaient pas plus à envier. Car celle-ci estimait qu’ils devaient prouver leur valeur au combat, que cela soit durant des guerres ou lors de duel. Les familles Kane et Percivalfaisaient preuve de bienveillance, contrairement aux autres nobles. Mais dans ce tome, il y aura encore de belles histoires d’amour et d’amitié à découvrir, ainsi que des intrigues qui maintiendront notre attention et donneront du rythme. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur nous a dépeint cette période au travers des destins de ces familles. Verront-elles une fin à toutes ces épreuves ? Connaitront-elles la sérénité ? Je vous invite vivement à découvrir cette saga afin de répondre à ces questions.
Il va sans dire que je vais continuer à suivre de près cette auteure afin de découvrir ses prochaines sorties.
Lecture de la chronique terminée. Bien entendu, c’est avec beaucoup d’émotion que je lis le dernier mot de celle-ci. J’ai noué énormément de liens avec quelques chroniqueuses au cours de cette saga, tu en fais partie. En refermant la parenthèse de ce dernier tome, j’ai l’impression d’abandonner mes amies. Mais je sais que non.
Merci pour ta fidélité et merci pour ce beau final dans cette chronique.
merci à toi pour ta confiance renouvelée et nos échanges 😊