Beautiful Fighter de Kristen Rivers

Parution : 14 septembre 2019

Editions : Addictives-Luv

Nb pages : 422

Quatrième de couverture

Elle devrait le fuir. Impossible.

En débarquant en Australie, Adi est décidée à repartir de zéro !

Elle laisse derrière elle l’Europe et les mauvais souvenirs, et va se consacrer à son nouveau boulot : s’occuper d’un enfant dans la petite ville de Kapiwaru.

Sauf qu’à son arrivée, elle découvre que l’enfant en question est Samaï, un boxeur blessé de 25 ans, mi-australien mi-thaïlandais, aussi sexy que caractériel… et qu’il ne savait rien de son arrivée !

Le rôle d’Adi, embauchée par la mère du sportif ? Le surveiller, le forcer à prendre soin de lui-même et à suivre son traitement pour sa blessure.

Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand l’attirance s’en mêle, les sentiments aussi, et que leurs affrontements sont aussi passionnés qu’explosifs !

***

Nos lèvres avides se rencontrent. Les siennes sont douces, chaudes, rassurantes. D’abord sur mes gardes, je ne tarde pas à les écarter pour lui laisser un passage. Nos langues s’appréhendent, se cherchent, se trouvent. Précautionneusement, comme s’il attendait encore mon autorisation, ses mains se posent sur ma taille pour m’attirer à lui. Quant aux miennes, elles se promènent sur ses épaules musclées pour jouer ensuite sur sa nuque.

Collée à lui, je n’ai pas peur. Je sais confusément qu’il ne me fera jamais de mal. Et c’est tellement bon que c’est comme si mes pieds ne touchaient plus le sol. Quand mes fesses atterrissent sur le bureau, je comprends que ce n’était pas qu’une impression. Cet homme fort m’a soulevée pour que nous soyons à la même hauteur. Guère déstabilisée, j’enroule mes jambes autour de sa taille. Son érection vient alors se presser contre mon bas-ventre. Loin de me rebuter, ce contact allume un véritable brasier au creux de mon corps.

– Adi…

***

Beautiful Fighter, de Kristen Rivers, histoire intégrale.

📜 Mon avis

Je tenais tout d’abord à remercier Kristen Rivers et les Editions Addictives pour ce Service Presse.

histoire fait suite à la série « Mordue » (Complètement Mordue, Totalement Mordue et Magnetic Desires). Mais tout comme pour Magnetic Desires, Beautiful Fighter peut se lire indépendamment, sans connaissance des autres. Et pour ceux qui connaissent la série, c’est toujours un grand plaisir d’avoir des nouvelles des personnages vus précédemment. Ici encore, au travers de cette romance, Kristen Rivers nous invite à réfléchir sur notre comportement dans la protection de l’écologie, et de nous sensibiliser aux conséquences (physique ou psychique) de la violence domestique et de ces femmes qui apprennent à se reconstruire. Elle le fait de façon sensible et sans entrer dans le glauque.

L’écriture soignée et fluide permet au lecteur d’entrer facilement dans l’histoire, et d’enchaîner les pages sans s’en rendre compte.

***

Adi a fui l’Espagne afin de prendre un nouveau départ, en Australie. Même si elle a bien préparé son départ, les choses vont un peu se corser à son arrivée, entre les difficultés linguistiques, et la fin de son voyage un peu mouvementé.

Il faut dire qu’avec son passé, il lui faut du temps pour faire à nouveau confiance aux hommes. Et même si elle se retrouve un peu en difficulté, hors de question d’accepter l’aide d’un inconnu, aussi beau et sympathique soit-il.

***

Quand elle va enfin arriver à destination, et que la porte de son nouveau logement et travail s’ouvrira, ce qu’elle lui révélera la laissera sans voix.

Moi qui suis peu réactive envers les hommes, je suis surprise de ce que celui-ci provoque en moi. Je m’efforce de me reprendre […]

Je le fusille du regard pour lui faire bien comprendre que je déteste qu’on me touche, même si lorsque sa main m’a frôlée, je n’ai pas éprouvé le dégoût habituel que les hommes provoquent en moi. C’est sûrement à cause de la fatigue.

Le quiproquo du départ va vite être éclairci avec la venue de Nittaya. Celle-ci étant la mère de Samaï, le petit garçon de 25 ans (qui la perturbe) dont elle va devoir prendre soin, et son employeuse qui va la prendre rapidement sous son aile. Adi va tout de suite se sentir à l’aise en sa présence.

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Si tout d’abord l’idée de prendre soin de Samaï, un boxeur de haut niveau la rebute, elle va tout de même garder ses convictions pour elle, afin d’obtenir ce travail qui lui permet de rester en Australie. Il se pourrait même que les études qu’elle avait commencées plus jeune lui soient utiles. Et savoir qu’il n’est pas directement son patron, va lui permettre d’être elle-même, et ne pas cirer les pompes à ce play-boy. Finalement, elle a la conviction qu’elle sera bien dans cette maison.

***

Leurs joutes verbales vont lui permettre de se détendre encore mieux qu’avec les exercices de respiration qu’elle avait appris auprès d’Emilia.

Samaï va deviner, de par ses réactions et comportements, qu’Adi cache quelque chose, et qu’il va devoir la rassurer et lui prouver qu’elle peut lui faire confiance.

Cependant, céder à cette attirance, lui permettra-t-il d’avancer et de guérir ses blessures ? Ce désir lui fait peur, elle a le sentiment de lui offrir involontairement trop de pouvoir sur elle. Puis quant elle sera prête à franchir cette étape, la venue d’une personne va tout remettre en question et leurs rapports vont s’en ressentir.

Pourtant, elle va se rendre compte que malgré la violence de ses émotions, elle n’a pas peur de lui. Et qu’en plus ils se ressemblent plus qu’elle ne l’aurait pensé. Malheureusement, il se pourrait que le passé vienne la rattraper 🤐.

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Personnages :

Adriana (dit Adi) Aguilar est une jeune femme au fort caractère. À son arrivée dans la famille Parker, elle se sent tout de suite proche de Nitty. Elle a le sentiment qu’elle pourrait lui ouvrir son cœur. Mais elle a pour habitude de ne jamais s’épancher sur les supplices qui ont été les siens depuis son enfance.

Samaï (dit Sam) Parker est une tête brûlée de 25 ans qui peut parfois être un peu brute de décoffrage, mais jamais avec de mauvaises intentions. C’est une forte tête, un électron libre. Il n’obéit à rien ni à personne.

[…] est un sportif de haut niveau. Il est champion de kung-fu, mais c’est surtout la boxe thaïe qui l’intéresse, peut-être à cause de ses origines. Dans ce domaine, il est vice-champion d’Australie.

Nittaya (dit Nitty) Parker est la mère de Sam, une femme chaleureuse de laquelle il se dégage quelque chose de rassurant et d’apaisant. Comme elle est aussi quelqu’un de protecteur et compréhensif, elle représente la mère par excellence que tout le monde rêverait d’avoir.

Emilia est une jeune femme de 25 ans au passé tragique qui ne fait confiance à aucun homme, une fine psychologue altruiste, mais qui a réussi à se reconstruire auprès de Gregory. (si vous voulez en découvrir plus sur ce personnage, je vous invite à découvrir « Magnetic Desires »). Mais elle répondra toujours présente aux sollicitations d’Adi. Elles sont meilleures amies.

En voyageant à l’autre bout du monde, tu t’es offert la chance de repartir à zéro.

Si ce garçon te plaît, laisse-le t’aider à révéler la nouvelle Adi.

Celle qui n’a peur de rien. Celle qui est libre. 

Kelly est barmaid dans le club de surf de la famille Parker. Elle est dotée d’une sympathie et d’une légèreté naturelles qui donnent envie de la fréquenter. Mais sous ses airs de gentil chaton, c’est une tigresse.

Et bien d’autres que je vous laisse découvrir…

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J’ai beaucoup apprécié ma lecture. Il ne me manque pas grand-chose pour m’en faire un coup de cœur. Kristen Rivers a encore réussi à aborder des sujets sensibles en nous délivrant quelques messages et en nous ouvrant les yeux à ces causes. Elle nous permet aussi de faire de beaux voyages, entre tradition, cultures et paysages, en passant par l’Espagne, Australie et Thaïlande. Les personnages sont attachants et j’avoue que j’aurais aimé rester un peu plus longtemps en leur compagnie. L’histoire est captivante, le suspens et les rebondissements nous tiennent en haleine jusqu’à la fin. Une belle romance que je vous recommande.

La psychologie positive […] disait que tout dépend de la vision que l’on a de soi. Il suffit qu’on améliore la perception qu’on a de sa personne pour que la situation change.[…]

il faut vivre comme si c’était le dernier jour, et rêver comme si on avait la vie entière devant soi.

 

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