Ludivine est une jeune et brillante musicienne, meneuse manipulatrice et insensible d’un groupe de filles au succès international grandissant, « Poupées défaites ». Mais le groupe explose en pleine tournée à cause de Yasmine, la percussionniste et amie de toujours de Ludivine, sur fond de rivalité amoureuse et professionnelle avec Leslie, la chanteuse qui prétend aussi au leadership. Désabusée par cet échec qui fait suite à un deuil personnel, Ludivine s’interroge sur sa vocation artistique et saisit alors l’opportunité de faire de l’intérim dans un célèbre groupe britannique en mal temporaire de bassiste, les « Convergence ». Sa rencontre avec Alex, le leader charismatique en qui elle se reconnaît parfois, va fissurer le détachement qu’elle affectait pour mieux lui faire reprendre goût à la vie. Une romance à suspense intégrale et qui peut être lue indépendamment du jeu 1. Une immersion dans les limbes de la nuit et du rock, un amour impossible face aux plaisirs de la chair, aux dépendances chimériques et aux illusions de la célébrité. Une histoire qui vous tiendra en haleine jusqu’au bout.
Mon avis
Tout d’abord, je tenais à remercier Laure Belsson pour ce Service Presse.
« Jeux à l’anglaise » est le 2e livre de la série européenne (3 livres/3 frères) dont les intrigues tournent autour de la fratrie Woods.Chacun peut se lire indépendamment des autres. Mais si vous ne souhaitez pas vous spoiler, mieux vaut respecter l’ordre de parution. Après avoir découvert John et cadet des frères Woods, ici, nous ferons la connaissance du benjamin, Alex. Bien sûr d’autres personnages vus précédemment feront aussi leur apparition. Cette histoire va entraîner le lecteur dans les coulisses de groupes de musique ; les Convergence, dont Alex est le leader et les Poupées défaites géré par Ludivine. Tout comme pour le premier opus, Laure Belsson a voulu une histoire qui sonne plus vraie tout en abordant différents thèmes. À travers nos 2 protagonistes, l’auteure a voulu évoquer subtilement les thèmes du deuil, de la famille, de l’amitié, des débordements liés à cet univers musical (sexe, drogues…), de la passion, de l’identité sexuelle, et notamment en mettant en scène un triangle amoureux. Une lecture ponctuée de scènes épicées (homo et hétéro). Un récit servi par une plume fluide et claire, bien rythmé grâce aux différents rebondissements et révélations faites au fil des pages.
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La quatrième de couverture étant un bon résumé, je ne vais pas en rajouter beaucoup plus sur l’histoire en elle-même.
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Tout d’abord, nous ferons la connaissance des membres du groupe les Poupées défaites. Que cela soit sur les personnalités qui le composent ou la naissance de celui-ci.
Nous y découvrons aussi les blessures de Ludivine, le destin tragique qui avait touché Antoine, son amour perdu à jamais, sa lumière. Depuis cet évènement, c’était comme si son cœur avait gelé et elle ne souhaitait plus sourire à l’avenir.
Depuis l’accident, j’ai malheureusement gagné la réputation d’être froide et insensible à cause de mon niveau d’exigences élevé. La mort brutale d’Antoine a coupé mes perspectives de bonheur et le travail me tient debout désormais. […] seule la musique touche directement mon cœur.
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Puis, nous ferons la connaissance des différents membres du groupe Convergence avec lesquels Ludivine sera amenée à travailler. Elle ne pourra rester insensible à la personnalité de son leader. Ce dernier pourrait bien réveiller une partie d’elle, ainsi que ses sens qu’elle pensait morts à jamais et faire renaître du désir… Cependant, pourra-t-elle donner sa confiance à cet être instable qui ne se rend même pas compte des dégâts qu’il cause, à souffler le chaud et le froid ? Restera-t-elle fidèle à Antoine, à son souvenir ?
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Quelques personnages :
Ludivine Delage(dit Ludi), 26 ans,est prof de français dans la vraie vie. Elle s’occupe de la communication du groupe et de le gérer, la manipulation étant un de ses nombreux talents. Mais elle en est aussi la compositrice principale. Toutefois, rester honnête est sa clé pour surmonter ses appréhensions. Elle est capable d’analyser avec détachement les comportements et personnalités de ceux qui l’entourent. Elle est présentée comme pragmatique et l’intello des Poupées défaites. Elle aime les gens, mais éprouve aussi par moments le besoin de s’isoler, surtout depuis son accident qui lui a laissé une santé plus fragile.
Avec Yasmine, on a toujours eu des affinités “plus plus” que ce soit du point de vue de nos convictions, réflexions et engagements. Nous nous nourrissons intellectuellement l’une de l’autre.
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Yasmineest la batteuse du groupe. Avec Ludi, elles s’étaient connues au lycée alors qu’elles n’avaient que seize ans. Elle n’avait aucun doute sur sa sexualité, contrairement à son amie dont elle était tout de suite tombée sous le charme. Elles avaient grandi ensemble et appris à devenir des femmes libres du joug social. Elle est « douée pour cacher ses émotions et les dévoile bien trop rarement aux personnes en qui elle a confiance. »Mais elle avait eu du mal a accepter que leur amour fulgurant se soit fané. Depuis, elle était en couple avec Leslie, mais dès que celle-ci la décevait, elle allait voir ailleurs. Cependant, elle n’arrivait toujours pas à tirer un trait sur sa relation avec Ludi, même si elle était consciente que cette dernière ne voulait plus se remettre en couple avec elle.
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Comme grand nombre de bons musiciens, Mia à « toujours trop tendance à en faire des caisses dans l’expression de son art. » La musique lui permet d’évacuer son stress et l’énergie négative accumulés par son métier d’infirmière en soins palliatifs.
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So a une allure de mannequin, mais qu’elle casse en portant des vêtements informe qui lui donnent une allure androgyne. Elle est en couple avec Fabien, le manager des Poupées défaitesqui est du genre optimiste même dans les pires situations.Elle déteste les débats, d’autant que la contre-argumentation n’est pas son fort.
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Leslie est la chanteuse des Poupées défaites et la grande gueule du groupe, la fille qui a du chien et qui n’a peur de rien. Elle est un exemple de persévérance amoureuse et de stabilité.
Elle a cette énergie communicative à réveiller les morts qui en fait l’autre pilier du groupe. […] C’est une râleuse perfectionniste et angoissée professionnelle.
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Alex Woods(dit le Chef), 25 ans,est le leader du groupe Convergence, il en est aussi le chanteur et guitariste. Un jeune homme mystérieux aux multiples personnalités, présomptueux et inconstant. Il peut être aussi disert que mutique, son tempérament alternant rapidement. Il utilise le sexe et les drogues pour se détendre.C’est le frère de John, star du foot (vu dans le précédent tome). Il émane de lui un aspect noble, mais décalé et doté d’un charisme évident. Depuis l’accident ayant coûté la vie de sa mère, il déraille et même la présence de Mégan ne semble plus lui suffire.
Il a l’art de mettre à l’aise en quelques échanges. […] C’est un puits de connaissance en littérature et géographie, en plus d’être un compositeur hors pair.
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Matt (dit Bud) est le batteur des Convergence. Il est du genre bourru, bon vivant et convivial. Il aime la nourriture, l’alcool, les filles, les gens et bavarder. C’est avec lui que Ludi va avoir les soirées les plus distrayantes durant son intérim.
C’est le gros nounours sur qui je peux compter et avec qui je joue souvent dans le bus en journée ou même après les concerts, les jeux de société sont son passe-temps préféré.
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Jason (dit le Sphinx) est le guitariste des Convergence. C’est un jeune homme taciturne, secret, arrogant, un peu calculateur et sournois qui impose naturellement de la distance. Mais, il est le genre beau gosse qui aime exhiber son torse nu un peu partout et qui aime passer ses matinées à faire du sport. Il est le second d’Alex dans le groupe et tous deux ont été amants.
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Un récit mettant en scène beaucoup de personnages et tous auront leur importance. Toutefois, Ludivine et Alex restent les personnages principaux de cette histoire. Deux êtres blessés, égoïstes que l’on aurait bien envie de secouer par moment. Mais deux personnes touchantes, à qui l’on s’attache facilement et qui nous feront ressentir différentes émotions. Notre lecture est épicée de nombreuses scènes chaudes, plus ou moins détaillées, mais sans jamais rentrer dans le vulgaire. Ludivine étant bisexuelle, son triangle amoureux nous permettra d’avoir différents points de vue sur l’amour et ses déboires, quelle que soit son orientation sexuelle. On est plongé dans l’univers musical, avec les différents revers que cela peut engendrer. Que cela soit les fiestas d’après concerts avec leur abus, le processus d’élaboration d’un album, leur relation avec les médias et le public… Un regard complet et détaillé sur ce milieu. Des personnages et faits qui collent à la réalité. L’histoire est bien construite. Laure Belsson a su ménager le suspens sur la finalité de cette romance qui change de ce que l’on peut avoir l’habitude de lire. J’ai passé un très bon moment de lecture et j’ai hâte de découvrir ce que l’auteure nous réserve pour Liam, sachant qu’elle nous a déjà dévoilé quelque chose de plus romantique.
Dans cette attente, vous pouvez encore lire la nouvelle, Jeu 2 – Bis repetita. Celle-ci vous permettra de prolonger votre lecture dans l’univers de Jeu à l’anglaise et découvrir des moments clés de la vie d’Alex et de sa rencontre avec Ludivine.